L'olfaction
Bien que ce sens occupe la troisième place après la vue et l’ouïe, l'odorat est indispensable au chat pour lui permettre de communiquer avec ses semblables, sélectionner les odeurs et distinguer les mélanges chimiques les plus complexes.
Perception fine des odeurs
La truffe du chat est riche en glandes particulières
(glandes de Bowman) ressemblant beaucoup à nos glandes sudoripares. Elles
ne s’activent et ne produisent de sécrétions qu’en cas de nécessité.
C’est là l’explication du nez sec ou humide, qui ne
dépend pas de l’état de santé, mais de l’intérêt olfactif que le chat
porte à son environnement.
Si le chat a faim ou s’il est en état
d’alerte, la truffe s’humidifie.
En revanche, le nez reste sec en phase
de digestion ou de repos car il n’a pas besoin de fonctionner à plein
régime.
Un chat perçoit les odeurs 50 à 70 fois mieux que nous. Cela est dû tout d’abord à l’activation des glandes de Bowman. Elles sécrètent une substance particulière capable de dissoudre les
particules de n’importe quel effluve, permettant aux terminaisons
olfactives une évaluation approfondie.
L’organe voméronasal,
situé à l’intérieur du canal nasopalatin, permet ainsi au chat de sentir
des stimuli odorants imperceptibles pour l’homme.
Image trouvée sur le net